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Orange Grove : retour au bercail

Le groupe originaire de Sint Maarten, si reconnaissable à son style qui mélange le reggae et le rock, est de retour dans la Caraïbe pour quelques concerts exclusifs. L’occasion pour nous de revenir sur leur beau parcours.



Orange Grove © Sarina Gito
Orange Grove © Sarina Gito

Bien qu’ils habitent depuis plus de 25 ans aux Pays-Bas, ils reviennent toujours à St. Martin, leur deuxième maison. Car c’est là que Michael Maidwell et Jacob Streefkerk ont grandi et se sont rencontrés lors de leurs années lycée. Ces deux amis d’enfance sont les membres fondateurs du groupe Orange Grove, aujourd’hui très populaire sur l’île mais aussi dans le reste du monde.


À 16 et 17 ans, les deux adolescents se sont envolés pour les Pays-Bas pour aller étudier. « Enfin, faire semblant d’étudier », avoue Michael avec un sourire, reconnaissant que les parties de Mario Kart et la musique faisaient partie de leurs activités favorites. « Et au début, on était meilleurs joueurs de Mario Kart que musiciens », s’amuse-t-il. Mais leur rêve d’adolescents de monter leur propre groupe est bien présent. À ce moment-là, Michael écrit des paroles et « essaie » de rapper, Jacob joue de la guitare dans des groupes de métal et de soca. Michael et Jacob enregistrent rapidement leurs premiers morceaux, dans leur chambre avec une boîte à rythmes. C’est le début de la musique sur internet, leurs chansons se classent en bonne position dans les classements américains de rock et reggae. « C’est comme ça qu’on a commencé à se former une base de fans, certains de nos fans nous suivent depuis ces débuts et nos premières chansons ». En 2000, ils forment officiellement leur groupe avec 3 autres musiciens de Sint Maarten. Le nom choisi doit rappeler leur île natale : les jeunes décident d’emprunter le nom d’un quartier de la Friendly Island qui « sonne bien ». Orange Grove est né.


RETOUR AUX SOURCES


Au fil des ans, le groupe évolue, se sépare de ses choristes. « On a laissé tomber les choeurs car on voulait voyager », précise Michael. « Plus le groupe est petit, plus c’est facile. Et puis, avec seulement des hommes, il y a moins de drame en tournée », blague le musicien. Depuis 2011 et l’arrivée de Tim Kesteloo à la guitare et Robert Biesewig à la batterie, le groupe est resté le même. Seule la basse est assurée par plusieurs musiciens remplaçants qui se relaient selon leurs disponibilités. Avec 6 albums à son actif, Orange Grove se produit régulièrement en tournées à travers le monde : Japon, Inde, Europe, États-Unis, Caraïbe…


En 2020, le covid a obligé le groupe à annuler sa tournée en Allemagne, le poussant à se concentrer sur l’écriture. Les concerts reprennent petit à petit mais les musiciens ont décidé de « se focaliser désormais sur une plus petite période, de deux ou trois mois maximum, pour concentrer notre énergie sur ces concerts », explique Jacob. Une stratégie qui leur permet aussi de garder un peu de rareté et d’exclusivité pour leurs fans, notamment dans la Caraïbe et plus particulièrement à St. Martin. « Quand on vient jouer ici, c’est super d’avoir tous nos fans rassemblés sur une si petite île pour le genre de concert et d’énergie que l’on veut ». Orange Grove fera ce plaisir à ses fans le 4 août prochain à l’occasion d’un concert exclusif au Rusty Rocket.



 

LEUR ACTUALITÉ


Jeudi 4 août au Rusty Rocket (Simpson Bay)


LES SUIVRE


Facebook : Orange Grove

Instagram : @orangegrovemusic


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